Lucienne Émilie Simier, née le 7 juin 1897 à Saint-Germain-sur-Moine.
Enseignante
en 1943 elle occupe un poste d' économe au collège de jeune fille Joachim du Bellay
Du 5 février au 13 mars 1943 sont procédés 5 arrestations au sein de l'établissement : Marie Talet, Marthe Mourbel, Anne-Marie Baudin, Marie-Madeleine James et Jeanne Letourneau
Dans son livre témoignage, elle raconte son premier interrogatoire.
du 13 mars au 16 avril elle fut incarcérée à la prison du Pré-Pigeon ou elle retrouve ses collègues.
Elles sont transférées au Fort de Romainville, aux Lilas.
Le 26 avril environ 215 prisonnières sont emmenées en car à la gare de l'est d'où elles partent pour le camp de Compiègne.
Le 27 avril, elles sont déportées dans un convoi qui emmène un millier d' hommes au KL de Sachsenhausen. Les 220 femmes sont déportées vers le KL Ravensbrück et immatriculées dans la série des « 19200-19400 ». Elles forment le premier groupe de Françaises numériquement important à entrer dans ce camp de concentration.
Lucienne Simier devient le matricule 19417
Mi février 1945,pendant environ trois semaines elle est envoyé à Rechlin, situé dans le Mecklembourg,ou elle travaille pour un camp d'aviation à creuser des tranchées.
Elle est libérée par la croix rouge, échangée par la Croix Rouge contre des prisonnières allemandes le 18 avril 1945.
Marie Talet et Anne-Marie Baudin mourront à Ravensbrück.
Marthe Mourbel décèdera sur le chemin du retour.
Lucienne Simier de retour à Angers témoignera de sa déportation dans un document écrit en 1945 et édité en 1992 dans un livre, "Deux ans au bagne de Ravensbrück" (Hérault, 1992, ISBN 2-7407-0034-2).
Lucienne Simier est décédée le 10 mai 1987 à Angers.
Chevalier de la Légion d’honneur.
Décorée
de la médaille militaire,
de la croix de guerre,
de la croix du combattant volontairede la Résistance,
de la médaille de la Déportation.