Gleiwitz


Entre 1942 et 1944, les responsables SS d’Auschwitz construisirent 39 camps secondaires

Les prisonniers de ces kommandos étaient sélectionnés régulièrement. Si les SS les jugeaient trop malades ou trop faibles pour continuer à travailler, ils étaient transférés à Auschwitz-Birkenau et assasinés.

Gleiwitz I

Le camp est ouvert en mars 1944

Les commandants du camp sont les SS-Hauptscharführer Otto Moll, SS-Oberscharführer Friedrich Jansen, SS-Oberscharführer Richard Stolten

Les prisonniers répare du matériel ferroviaire.  Lors de l’évacuation le camp comptait 1336 prisonniers , l’employeur était la RAW (Reichsbahnausbesserungswerk ) Le camp est évacué  le 18 janvier 1945

Gleiwitz II

Le camp est ouvert en mai 1944

371 femmes détenues produisent du goudron de houille selon l’effectif  du 30 Décembre, 1944

A l’effectif du 17 janvier 1945 sont affecté réparation et l’entretien des machines, à l’expansion de l’usine de  la société Deutsche Gasrusswerke  740 prisonniers hommes

Le kommando est évacué le 18 Janvier 1945.

Gleiwitz III

Le camp est ouvert en juillet 1944

Les commandants du camp est le SS-Hauptscharführer Karl Speiker

 

L’effectif du kommando était entre 450 et 600 prisonniers (609 le 17 janvier 1945)

Les détenus travaillent pour les firmes Sonderbau Berlin, Zieleniewski-Maschinen und Waggonbau GmbH, usines allemandes de gaz, et production d’armes et la RAW (Reichsbahnausbesserungswerk)

Le camp a été évacué le 19 janvier 1945

Gleiwitz IV

Le camp est ouvert en Juin 1944 –

444 détenus sont enregistré à l’effectif du 17 janvier 1945).

Les prisonniers sont astreint à l’expansion de la caserne, réparent et reconditionnent des véhicules militaires.

Le camp est évacué le 18 janvier 1945

 

Lors des évacuations, les prisonniers furent placés dans des trains de marchandises ouverts à destination des camps de concentration allemands, en particulier à Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen, Buchenwald, Dachau ainsi qu’à Mauthausen en Autriche. Le trajet en train prenait plusieurs jours. Sans nourriture, eau, abri, ni couvertures, de nombreux prisonniers ne survécurent pas au transport.


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