Bernard d Astorg Né le 01/02/1921 à Saumur (49)

 

Pseudonyme :

 

Profession : 

 

Situation familiale à l’arrestation : Célibataire

 

Domicile : château de Vatimesnil

 

Réseau maquis :Réseau Kléber-Saturne

 

 Arrêté le :

 

Prisons :

 

 parcours :

 

Il est dans le Transport parti de  Compiègne le 3 septembre 1943 pour Buchenwald où il a le matricule 20181.

 

Il sera transféré au camp de Dora puis à Ellrich

 

Devant l’avance des armées alliées, il est  évacué sur Bergen-Belsen

 

Il est libéré par l’armée anglaise le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen

 

Témoignage

 

C’est par l’entremise de son père, le lieutenant-colonel Joseph d’Astorg, qu’il va entrer en résistance.

 

A l’été 1943, Bernard d’Astorg décide d’emprunter une filière d’évasion par l’Espagne pour rejoindre l’Afrique du Nord. Mais trahi par son guide, il est arrêté près de la frontière pyrénéenne.

 

Bernard d’Astorg est dans le Transport parti de  Compiègne le 3 septembre 1943. Dans ce convoi de 943 hommes  de nombreuses  évasions se  produisent. Une partie des évadés  sont repris. 5 évasions ont lieu à Châlons-sur-Marne et la plupart des autres dans la Moselle annexée. Le train arrive le 4 septembre à la gare de Weimar, et les déportés gagnent Buchenwald à pied. Comme tous les nouveaux venus, ils vont dans les Blocks  de quarantaine avant l’envoi éventuel dans des Kommandos extérieurs.

 

Les 28 ou le  29 septembre 1943 Bernard d’ Astorg   est transférées à Dora. Aucun camp n’ayant été créé, les détenus sont enfermés dans le «Tunnel de Dora» dans des conditions d’hygiène déplorables

 

Bernard d’Astorg est affecté au kommando AEG par l’intermédiaire de Léon Bronchart.  Il sera affecté successivement aux  camps d’Harzungen, d’Ellrich.

 

Fin mars 945 il apprend que son père est au Revier où il réussit à le voir une dernière fois.

 

Après la guerre, Bernard d’Astorg poursuit une carrière militaire

 

En 1980 le sénat de Berlin Ouest avait voulu donner le nom de « TEGEL VON BRAUN » à l’aéroport. Le terrain d’aviation correspondant  au raketenflugplatz où les passionnés des fusées faisaient en 1930 leurs essais. Dans le cadre du régime quadripartie de Berlin,  Tegel était alors situé dans le secteur français dont le Général Bernard d’Astorg en était le commandant militaire il s’opposa fermement  à cette initiative.

Chef du Gouvernement Militaire Français de Berlin, de par ses  fonctions il se rendait à la prison de Spandau pour s’assurer de la présence de celui qui avait été secrétaire d’Hitler, et l’un des rédacteurs de Mein Kampf, le prisonnier numéro 7: Rudolf Hess condamné à la prison à vie. Celui ci n’a jamais eu un mot de repentir et lui affirmait à chaque fois être détenu illégalement.

Il s’impliquera également dans l’ amicale Dora-Ellrich et soutiendra la création de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.  Toujours actif pour la mémoire, il avait en 2012 travailler à la préparation du dossier du concours national de la Résistance et de la Déportation.

 

Bernard d’Astorg est décédé samedi 13 septembre 2014 à Paris 16éme. Il est inhumé au cimetière de Vatimesnil

 

honneurs: 

 

Grand officier de la légion d’honneur

 

média : Bernard d'Astorg mémoire de résistants  vidéo Ina

 

Sources :

 

♦ Archives amicale Dora Ellrich

 

♦ Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation

 

♦ Livres : Histoire du camp de Dora André Sellier et Ouvrier et soldat de Léon Bronchart

 

♦ site :  Table ronde : comment et que transmettre aujourd’hui ? (Samedi 12 janvier 2008) 

 

 

 

citation:

 

“Devant ces milliers, ces millions de morts sans sépulture vous ne pouvez pas les oublier. Conservez-les en mémoire avec respect. Vous êtes libres dans une Europe libre. En souvenir d’eux, comme le disait Primo Levi, ne les faisons pas mourir une deuxième fois en n’en parlant plus.

Vous détenez une arme républicaine et démocratique pour vous opposer aux dérives évoquées : le bulletin de vote. Servez-vous en à temps et à bon escient et gardez comme ligne de conduite les principes énoncés dans la Déclaration des Droits de l’Homme.”

un discours de Bernard D'astorg

Nous remercions la Commission Dora Ellrich de la Fondation pour la mémoire de la Déportation pour son autorisation d'utiliser ses documents

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies à des fins statistiques et de personnalisation.