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Renée Suzanne DJIAN adhère au Parti communiste en 1938 puis dans la résistance dès qu'elle rejoint Paris en 1940, chez son jeune frère, étudiant communiste. Elle prend, en remplacement de son frère parti à Toulouse, la responsabilité technique de la réception du matériel écrit destiné aux tracts et au journal clandestin de l'U.E.L.C., La Relève. Communistes et non-communistes s'opposent dès les 8 et 11 nov 1940, premières manifestations de résistance..Elle s'implique dans les "triangles de Direction " de résistance Léon Lavalée, Pierre Noël et Suzanne Djian. L'action s'emplifie en juillet 1941 au quartier latin et le rattachement de l'U.E.L.C.aux jeunesses commmunistes.Elle rentre en résistance armée en Février 1942 par la voie de l'Organisation Spéciale (O.S) fusionnée avec les Francs-Tireurs et Partisants Français(FTPF).Octobre 1942 elle devient agent de liaison ( pseudonyme: Hélène).Arrêtée par la deuxième brigade spéciale, torturée elle fut remise aux allemands, 5 mois à la prison de Fresnes jusqu'au 26 juillet 1943 et transférée à Ravensbruck dans le convoi des "21 000". Elle aura le matricule 21665, classée NN.. durant 2 ans. Le 2 mars 1945, transfert à Mauthausen sous le matricule 1559.Le 22 avril 1945 elle est libérée à la suite des négociations de la Croix rouge internationale.

L'auteur, enseignante lors de son arrestation et encore à son retour, propose un texte sous forme de Questions/ Réponses à des collégiens sur la résistance et son organisation, la vie d'un résistant, les prisons et la torture, les camps de transite, la vie dans le camp de Ravensbrück sous tous ses aspects, la doctrine nazie, les juifs dans leur doctrine, l'esclavage, la libération du camps, pourquoi en parler encore aujourd'hui...

L'objectif de cette journée d'étude était de restituer l'esprit et retracer l'histoire de cette période dans le cœur d"une résistance des français dans ce camp de la mort qu'était Buchenwald. Un savant mélange de témoins vivants et d'historiens apportant une diversité d'opinions , d'approches, de compréhension et une réalité de cette douloureuse période.

A 91 ans, Marie-José après toutes ces années dit "mais je ne peux m'empêcher de penser qu'en mon fort intérieur je suis restée la même, intacte. Mes choix, mes engagements, mes révoltes sont identiques……Quand mon corps me trahit, mon esprit, lui, reste fidèle .J'ai l'idée que mon existence a été une trajectoire, une ligne tendue au travers des années."

Analyse de la stratégie de gestion des ressources humaines mis en place par Himmler

L'auteur reconstitue la stratégie de gestion des ressources humaines que Himmler et ses adjoints ont mise en œuvre, non seulement pour permettre aux bourreaux d'accomplir leur office mais surtout pour éviter qu'ils s'ennuien. Regard dérangeant dévoilant le management de l'entreprise SS.

Professeur d’histoire contemporaine à Paris-II, Fabrice d’Almeida a notamment publié La Vie mondaine sous le nazisme (Perrin, 2006) et, avec Anthony Rowley, Quand l'histoire nous prend par les sentiments (Odile Jacob, 2013).

Entre l’été 1945 et le printemps 1947, environ 500 anciennes déportées, la plupart résistantes, comme Charlotte Delbo, mais aussi quelques juives, telle Simone Veil,  passent plusieurs mois de convalescence en Suisse romande. À l’initiative de Geneviève de Gaulle, de l’Association des déportées et internées de la Résistance (ADIR) et d’un Comité d’aide en Suisse, neuf lieux (Les Avants, Château-d’Oex, Crassier, Fribourg, Grandchamp, Le Mont-sur-Lausanne, Montana, Nyon et Villars-sur-Ollon) accueillent ces revenantes de Ravensbrück ou d’Auschwitz. C’est cette page peu connue de l’histoire suisse et française, mais aussi de l’après-déportation, que défriche ce livre, fruit d’une recherche de plus de quatre ans pour en retrouver traces et protagonistes, en Suisse et en France. Malgré des archives lacunaires, les auteurs ont reconstitué les conditions de ces accueils et leur financement par les multiples conférences de Geneviève de Gaulle et une contribution du Don suisse.
Par ailleurs, cet ouvrage retrace les destins de quelques-unes de ces femmes, victimes de la barbarie nazie, ou des personnes qui les accueillent, pour les accompagner dans leur retour à la vie. Les auteurs tentent aussi d’appréhender comment ces rescapées de l’enfer ont été perçues, à l’époque, par la population et la presse d’un pays épargné par la guerre.
Toutes les recherches nécessaires à l’élaboration de cet ouvrage ont été menées en commun par Brigitte Exchaquet- Monnier et Éric Monnier. Si Éric en a écrit
le texte, Brigitte s’est chargée des premières relectures, du choix des illustrations et de l’élaboration du tableau recensant les déportées ayant séjourné en
Suisse, dont l’identité a pu être retrouvée.

Chemin parcouru par les anciennes déportées au sein de l'amicale de Ravensbrück

Pour le 50ème anniversaire de la libération du camp de Ravensbrück. "Ce livre a un caractère particulier: il ne parle plus du camps, mais du chemin parcouru par les anciennes déportées au sein de leur amicale depuis leur retour". Les thèmes abordés reflètent l'histoire de l'Amicale. Le livre est composé des extraits des textes parus dans le Bulletin édité 3 fois par an. Après ma visite du camp lors d'un voyage organisé par l'AFMD en novembre 2019, la page 46 " Résurrection, la rose de Ravensbrïck" m'a particulièrement touchée. L'une d'entre elles, revenue de cet au-delà a dit " Si nous nous taisions, nous ne serions pas dignes d'être revenues". Un chapitre est consacré au Racisme et les tendances fascisantes en France mais aussi à l'étranger...Plus que jamais défendre les Droits de l'homme... pourtant en 1993 était dénoncée la résurgence du néo-nazisme en Allemagne. Nous sommes en 2020, l'extrème a pris toute sa place au sein des démocraties occidentales. Alerte!!!