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PLe train fantôme, l'un des derniers convois de déportés (Femmes, Hommes, Enfants) qui mit près de deux mois, depuis son premier départ de Tououse, à transporter les prisonniers vers Dachau, En juillet 1944 et août, alors que la France se libérait, que l'aviation alliée bombardait les gares, les voies ferrées, que les maquis faisaient sauter des ponts, sabotaient les rails. Ce nom de "train fantôme" lui fut donné très tôt, parce qu'il ne cessait d'apparaître, de s'évanouir dans la nuit, de se recomposer, de réapparaître, avec son chargement de damnés, un peu comme le vaisseau fantôme des légendes. "Au bord d'une route, des enfants jouent sous une chaleur de plomb. Soudain, une rumeur brise le silence et l'emplit peu à peu: gémissements et plaintes. Puis une vision fait irruption dans l'espace: une colonne d'hommes et de femmes, à la démarche douloureuse. Ils ont été débarqués à Roquemaure, de l'autre côté du Rhône. Maigreur des silouettes, vide des regards. Une plainte enfle "à boire". Vite les soldats allemands intiment aux villageois de regagner leur maisons...une semaine après les volets sont réouverts sur les jeeps américaines...le convoi formé en juin 1944, devait arriver à Dachau le 28 Août 1944.... lire page 227 et 228. L'effectif page 229 et 230/ 690 déportés et 40 soldats allemands. 536 personnes sont immatriculées à Dachau..

Ce camps ouvert en Octobe 1940 est un camp de prisonniers mais aussi un camp de détention devient avec la répression par la Gestapo une réserve de "judéo-bolchéviques". Puis vaste réserve de détenus "déportables"et enfin en 1944, camp de regroupement et de transit de femmes vouées à la déportation.

L'auteur des lettres est un juif polonais (les étrangés) arrété dans le cadre de la "raffle des billets verts" interné à Péthiviers d''où partent ses lettres d'août 1941 au 24 juin 1942. il part dans le convoi n°4 le 25 juin 1942 pour AUSCHWITZ où il arrive le 27 juin 1942. Kalma APFELBAUM est mort le 11 juillet 1942.

Des Photos, des extrais de journaux, des écrits, des affiches, des lettres, des exécutions difficilement supportables, des commentaires éclairants… la résistance en Haute-Garonne

Déportation des espagnoles, d'abord rassemblés dans des camps en France et souvant déportés dans les camps nazis du III ème Reich, à Mauthausen en Autriche.

Livre de Mémoire Bergen-Belsen 2005. Dans toutes les cultures, le nom fait partie intégrante de la personnalité et la dignité de l'individu. Les Nazis voulaient avilir les détenus en les réduisant à des numéros dans les camp de concentration. En dépossédant les déétenus de leur nom, ils visaient l'anéantissement de leur personnalité et de leur volonté de vivre. Ce processus de destruction de millions de vies humaines s'achevait par l'incinération des cadavres ou leur mise en terre anonyme des des fosses communes. Pour effecer toute trace des crimes et des noms des victimes, les nazis ont même brûlé les archives du camp de Bergen-Belsen .Ce livre arrache de l'oubli les noms des victimes. Il contient aussi les noms des survivants. Le nombre total des détenus du camp de concentration de Bergen-Belsen est estimé à environ 120 000.