Ce lundi 20 novembre 2023, Jean Villeret nous a quittés.
Les membres de l'association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, le Conseil d'administration, le Bureau national adressent à son épouse, sa famille et ses proches leurs plus sincères condoléances.
Jean a été et restera un exemple pour nos générations qui avons choisi de poursuivre le travail de transmission de la mémoire que Jean a su honorer tout au long de sa vie.
La délégation de l'AFMD de l'Ille-et-Vilaine vous invite du 14 eu 18 novembre à une Exposition avec témoignage vidéo et histoire générale du système concentrationnaire nazi sur le thème "Mémoire, Résistance, Déportation"
Madame Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, ancienne Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, élue conseillère municipale à Nantes, a eu connaissance dans la presse locale du Mémorial virtuel des déporté.es de Loire-Inférieure. Elle a adressé à Michelle Abraham et à Alain Dupas, et à travers eux à la DT44, ses "félicitations pour cette initiative primordiale au service de la mémoire". La DT 44 a, depuis, poursuivi ce travail afin de rendre encore plus accessible à la jeunesse le Mémorial virtuel, en l'adaptant pour les smartphones et les tablettes.
Au soir du 15 août 1944, le dernier Convoi de la Déportation en Seine-et-Marne s'arrêta à Luzancy, avant le tunnel; le pont enjambant la Marne avait été détruit par les Forces britanniques. 2558 personnes furent débarquées et cheminèrent vers la gare de Nanteuil-Saâcy où un autre train les attendaient.
Ils traversèrent 5 communes, Luzancy, Méry-sur-Marne, Nanteuil-sur-Marne, Saâcy-sur-Marne et Citry, encadrés par les SS mais aussi aidés par des habitants médusés.
Un peu d'eau, un peu de pain, mais surtout un peu d'humanité. L' exposition retrace la vie de 30 d'entre eux.
La DT44 contacte la presse et fait connaître l'histoire de la centaine de Juifs raflés en Loire-Inférieure en juillet 1942, grâce au Mémorial des déporté.es de Loire-Inférieure (afmd44.org).
Une gare d'où sont partis 21 convois emmenant 22 500 hommes, femmes et enfants juifs à destination des centres de mise à mort (Auschwitz-Birkenau, Kaunas…).
L’AFMD 44 a organisé à Nantes et Saint Nazaire une projection du film « Adélaïde Hautval », en présence du réalisateur Daniel Cling. Ces projections ont réuni 120 personnes dont 80 à Saint-Nazaire. Un public très varié dont des jeunes adultes ont découvert le personnage de cette femme psychiatre dont la vie se trouve bouleversée par régime nazi. Ce film nous permet d’aborder des questions directement liées à la déportation, et de conduire une réflexion sur notre présent. Ce fut pour toutes et tous un temps fort sympathique et utile.
Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation 30 avril 2023
En ce dernier dimanche d'avril, la Nation rend hommage aux victimes et aux héros de la Déportation que la barbarie nazie, avec la complicité du régime de Vichy, a jeté par dizaines de milliers dans l'enfer des camps de concentration et d'extermination en raison de leur résistance à l'occupant, de l'arbitraire des rafles de répression, de leur appartenance ethnique, de leur confession ou de leur choix politique. Cet hommage puise sa force dans l 'évocation des valeurs portées par les derniers rescapés des camps et par leurs camarades disparus : le respect des droits humains, la dignité et la liberté, la tolérance, l'égalité et la fraternité. Ils ont, pour beaucoup d'entre eux, payé de leur vie leur attachement à la France. Les survivants se sont résolument engagés dans la construction d'une Europe unie et pacifique, gage de solidarité entre les peuples. Le destin tragique des déportés doit interpeller la conscience et la raison de toutes les générations car le combat n'est pas terminé. En effet, se précisent, sous nos yeux, les menaces de plus en plus préoccupantes des totalitarismes de toute nature, du fanatisme religieux, du nationalisme et de la xénophobie, du racisme et de l'antisémitisme, de la remise en cause de plus en plus systématique des principes de la démocratie. L'actualité nous le rappelle cruellement : les forces destructrices des dictatures s'attaquent à la souveraineté et à la liberté des peuples dans le monde. Sur notre continent, le martyre actuel du peuple ukrainien, dont le patriotisme et la résistance héroïque à l'agresseur forcent le respect, doit nous inciter à faire preuve d'une vigilance accrue. Tous les efforts doivent tendre à l'instauration d'une paix juste et durable pour tous les peuples comme l'avaient espéré les déportés à leur libération. Les hommes et les femmes qui, dans les camps de la mort, ont fait de la dignité et de la solidarité un combat quotidien pour survivre à un système organisé de négation de la personne humaine, nous montrent, par leur exemple, la voie à suivre, celle de la résistance et du combat permanent pour la Liberté. Ce Message a été rédigé conjointement par : La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, L’Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF – FNDIR)
L’AFMD 44 est fière d’annoncer que le Mémorial virtuel des déporté.es de Loire-Inférieure (afmd44.org) est accessible depuis le mois de février 2023 en salle de lecture des Archives départementales de Loire-Atlantique.
Dans leur publication « Liens d’archives » de mars 2023, les Archives départementales consacrent également leur « coup de projecteur » à notre travail : https://www.calameo.com/read/00028377064dd2a62fb4b.
Au sommaire de ce numéro : la Loire-Inférieure et la politique nazie de déportation, ainsi qu’un point d’histoire sur la répression contre les communistes sous l’Occupation.
Ce référencement par les Archives départementales est pour nous un gage de la rigueur de notre travail et du rôle que le Mémorial est amené à jouer dans la transmission de l’histoire et de la mémoire de la déportation, comme le souligne d’ailleurs Valérie Roux, Responsable des archives modernes, hospitalières et privées, en nous remerciant « pour cet outil en ligne fort utile pour les chercheurs (et eux-mêmes) ».
Nous remercions à notre tour Mme Roux et les Archives départementales de Loire-Atlantique pour leur disponibilité et leur soutien à notre travail.
Ce spectacle-témoignage met en avant la solidarité et la fraternité, qui a permis à chacun de résister dans la prison centrale de Villeneuve-sur-Lot, Eysses, en 1943.
Pour ses 10 ans d'ouverture, le Mémorial des Déportés de la Mayenne propose, jusqu'en décembre 2023. une programmation diversifiée autour du thème : Mémoires en héritage
Une exposition temporaire réalisée par l'association.
Des rencontres d'auteurs, des rencontres-conférences, des projections de films.
Pour connaître ce qui a déjà été fait:
https://www.youtube.com/watch?v=huU7w3HgmhQ
Concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire
Les Fondations de la Résistance, pour la Mémoire de la Déportation et Charles de Gaulle organisent chaque année, après les résultats du Concours national de la Résistance et de la Déportation, le concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire.
Ce concours offre aux élèves la possibilité d’exprimer leur sensibilité aux aspects artistiques et architecturaux des lieux de Mémoire au travers de la technique photographique.
Avant toute participation, nous vous invitons à lire le règlement du concours :
Photographie du cimetière du camp d’internement de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) prise par Sloane GUILLE, élève de première de BAC Pro Photographie au lycée des métiers Molière d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) qui a obtenu le premier prix en 2021-2022.
Jacqueline Houlgatte, notre Vice Présidente en charge de l'Histoire et de la mémoire a publier un ouvrage autour des dessins réalisés par son père, de retour de déportation. Elle animera une conférence à ce sujet le 8 février après l'assemblée annuelle de la délégation d'ile et Vilaine.
Du 6 au 10 février 2023 vous pourrez également découvrir une exposition sur les camps de Dachau et de Mauthausen.
Dans le cadre du festival de la biographie organisé par la ville de Nîmes, une rencontre est organisée autour du livre de Sylvain Vergara, déporté à Buchenwald « Les chemins de l’Aube ».
Cette rencontre sera animée par Madame Edith Lefranc, cheffe de rédaction du Midi Libre édition du Gard,
et aura lieu au Carré d’Art le vendredi 27 janvier 2023 de 17h à 17h55, en présence d’Anne Vergara, fille de l'auteur.
Ce document choc a été présenté dans le quotidien Le Monde par Ariane Chemin en septembre dernier et depuis a été unanimement remarqué.
Elle écrivait:
« Durant des dizaines d’années, Sylvain Vergara, un Français rescapé du camp de concentration allemand, a vainement cherché à publier son témoignage. Après une longue aventure, son texte, d’une grande qualité littéraire, sort de l’ombre grâce à une petite maison d’édition.” et la détermination de ses enfants.
nombre de place limité : Pensez à vous inscrire. MERCI
Du 22 au 29 janvier 2023 la Délègation des Charentes maritimes vous propose
Une exposition : " Elles ont choisi de dire non" une réalisation de la Délégation sur les femmes de Charentes maritimes
une séance cinéma : "Le labyrinthe du silence " de Giulio Ricciarelli
- synopsis - "Allemagne 1958 : un jeune procureur découvre des pièces essentielles permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz. Mais il doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre. Déterminé, il fera tout pour que les allemands ne fuient pas leur passé."
Une lecture théâtralisé de " Retour à Birkenau" de Ginette Kolinka
Pour assurer les missions qu’elle s’est assignées : Défendre, Pérenniser et Transmettre la Mémoire de la Déportation,
Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (A.F.M.D.) doit impérativement rayonner et faire mieux connaître ses activités auprès du public.
Nous vous invitons à contribuer à nous soutenir en faisant un don directement en ligne et vous bénéficierez d'une réduction fiscale de 66% de votre don. C'est totalement sécurisé et le reçu fiscal vous est adressé immédiatement par la plate-forme Helloasso.
Concert commémoratif "Un violon dans l'Histoire" Les plus belles musiques de films évoquant la Seconde Guerre mondiale, avec Isabelle Durin, violon et Michaël Ertzscheid, piano, le mercredi 23 novembre 2022 Salle Cortot Paris 17e. Placé sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, dans le cadre des commémorations des 80 ans de l'année 1942, l'association Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation propose un Concert commémoratif en hommage aux Combattant.e.s, Résistant.e.s et Déporté.e.s. A l'occasion de la sortie de leur CD "Un violon dans l'Histoire" [NoMadMusic | Collection solo Orchestre national d'Île de France], la violoniste Isabelle DURIN et le pianiste Michaël ERTZSCHEID vous proposent les plus belles musiques de films évoquant la Seconde Guerre mondiale : Le Dictateur, Casablanca, Le Dernier Métro, Suite Française, Le Train, Le Patient Anglais, La Liste de Schindler, Le Pianiste, Le Vieux Fusil, L'Armée des Ombres, Quand les Aigles Attaquent... L'histoire de la Seconde Guerre Mondiale est un exemple criant des forces antagonistes qui habitent l'homme. Nous raconterons ces histoires au fil de ces musiques qui vibrent à nos oreilles et résonnent en chacun de nous. La Seconde Guerre Mondiale est le décor de plusieurs destins, tour à tour héroïques, tragiques, romanesques ou initiatiques. Le combat est de mise, mais il existe un sentiment puissant, effaçant les frontières imposées : l'amour. Il est l'antidote, l'arme ultime ! La musique est son écrin et l'écho de notre mémoire collective. Ron GOODWIN - "Where Eagles Dare" Theme, interprété par Isabelle DURIN et Michaël ERTZSCHEID
Ginette Kolinka à l'invitation de la délégation de Charente a rencontré les élèves du département. Merci à France3 Aquitaine pour leur attention et écoute
Vous avez peut être des personnes déportées nées ou arrêtées ou habitant dans votre département qui se trouvent dans le Mémorial des déporté.es de Loire-Inférieure. Pour les découvrir ou les vérifier vous pouvez aller sur notre site afmd44.org
Dans le menu Recherches vous choisissez : Recherche par Département ou pays - Sélectionner votre numéro de Département - Recherche sur filtres - Afficher tout Vous pourrez alors visualiser toutes les fiches biographiques de votre département. Vous êtes invités à les compléter ou à les corriger avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources) au moyen du formulaire de Contact. Cela peut être des photos ou des témoignages.
Toutes nos fiches biographiques doivent être considérées comme des documents provisoires, fondées sur les archives et témoignages connus à ce jour. Leurs contenus sont en constantes évolutions et seront mises à jour en temps réel.
Films et documentaires dans plusieurs salles de cinéma du département destinés aux collégiens et lycéens au mois de novembre 2022
En coopération avec plusieurs salles de cinéma du Département et avec le soutien de l’Education nationale et des Archives départementales de Seine-Saint-Denis, l’association des Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine Saint Denis propose aux établissements scolaires et à leurs enseignants de participer au festival de cinéma “spécial scolaires” en novembre. Chaque séance est accompagnée d’un débat avec un ou une historien(ne) après la projection. Billetterie prise en charge par l’association. Ci-dessous la programmation provisoire et une liste non-exhaustive de films et documentaires proposés aux salles de cinéma partenaires.
Fille de sympathisants communistes, militante syndicale avec son père qui l’amène à participer à des actions de résistance (fabrication et distribution de tracts antinazi), Christiane Cabalé est arrêtée le 1er avril 1943 à l’âge de 18 ans, et déportée en même temps que sa mère à Ravensbrück puis à l’usine de fabrication d’obus Hasag-Schneider à Leipzig. Toutes deux reviendront en France en mai 1945.
Jusqu’à ses derniers jours, Christiane Cabalé n’a pas cessé de témoigner auprès des plus jeunes, et de combattre inlassablement toutes les formes de racisme, de xénophobie, de résurgence des idéologies fascistes et nazies. Dans les années 95 elle a été confrontée par deux fois à un enseignant révisionniste qui sévissait au collège de Montoir de Bretagne. Cette expérience douloureuse n’a fait que renforcer son désir de témoigner. En 1990 c’est la création de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, en 1999 avec Gisèle Giraudeau ancienne déportée, Christiane Cabalé soutient la création de la délégation des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de la Loire Atlantique. En janvier dernier, elle avait été promue Grand Officier de la Légion d’honneur.
« Agir pour assurer la pérennité, l’enrichissement et la transmission de la mémoire française et européenne de l’Internement et de la Déportation », nous travaillons en ce sens. Les témoignages, les parcours, les récits de toutes celles et ceux qui ont connu la déportation éclairent l’histoire : c’est avec cette conviction que nous avons construit un mémorial virtuel des déporté.es de Loire Inférieure, qui est paru quelques jours avant le décès de Madame Cabalé. Sa biographie et son parcours y sont inscrits, et nous vous invitons à les lire.
Aujourd’hui nos pensées vont à la famille de Christiane et à ses proches, à qui nous adressons nos sincères condoléances.
Lien vers la biographie en format pdf : cliquer ici
Lien vers le mémorial virtuel des déporté.es de Loire-Inférieure : cliquer ici
La délégation de Loire-Atlantique des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a entrepris depuis 2018 le recensement de tous les déporté.es lié.es au département, disparu.es dans les camps ou rescapé.es, quel que soit le motif de leur déportation.
Ce travail a été entrepris à partir des bases de données nationales de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et du Mémorial de la Shoah, complétées par les informations déjà publiées par les archives départementales. La recherche a abouti au recensement de plus de 1 800 déporté.es né.es, domicilié.es et/ou arrêté.es sur le territoire de la Loire-Inférieure durant la Seconde Guerre mondiale : soit plus de 1 500 pour les déporté.es de répression et plus de 300 pour les déporté.es de persécution.
Cette base de données en ligne, dont l'originalité est de proposer une vingtaine de critères de recherche différents, a un intérêt pédagogique (elle peut être utilisée par les enseignants pour mener des recherches avec les élèves et conduire la réflexion sur l'histoire de la déportation) mais aussi un intérêt historique pour les communes, les historiens et les chercheurs, qui peuvent à terme, en tant qu'acteurs, faire évoluer avec nous notre site.
Le Mémorial virtuel des déporté.es de Loire-Inférieure est accessible en cliquant ici.
Chaque année, le 18 juin, est organisée partout en France une cérémonie pour commémorer l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et poursuivre le combat.
Des lycéens, des collégiens lauréats du Concours national de la Résistance et de la Déportation y ont souvent participé.
La DT 44 a organisé, avec le Conseil départemental de Loire-Atlantique, le centre d'histoire La Coupole, et Laurent Thiery, la tenue de l'exposition : Dans l'enfer de Dora, 9000 destins singuliers. Le 04 mai, le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora (Cherche-Midi éditions) a été remis aux 48 familles de déportés présentes. Des élèves du lycée Monge-La Chauvinière ont participé à la cérémonie, en lisant les biographies des déportés. A cette occasion, nous avons également pu montrer nos recherches concernant les déportés de Loire-Atlantique, grâce à notre mémorial virtuel.
La DT44 a eu la chance de recevoir Mme Lili Leignel, rescapée des camps nazis, venue témoigner à Nantes et à Saint-Nazaire auprès d'étudiants et de lycéens. C'est un immense privilège que de pouvoir l'entendre. Son témoignage, à la fois sobre et précis, rend compte des atrocités commises par les nazis, mais aussi des gestes de résistance, jusque dans les camps. Tournée vers l'avenir, elle transmet un message de paix et de dignité humaine indispensable aux jeunes générations. Nous la remercions encore pour son énergie, sa bienveillance, et sa générosité.
Créé en 2016 par Patrimoine Aurhalpin, le Printemps des cimetières est le seul événement dédié à la découverte du patrimoine funéraire et des cimetières ! Véritables musées à ciel ouvert et reflets de notre société et de son évolution, les cimetières regorgent d’histoires à raconter et de patrimoine à observer.
Comme en 2002 et en 2017, notre pays se retrouve à nouveau, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, dans une situation périlleuse. Face à ce choix crucial pour son avenir, nous voulons rester fidèles à nos valeurs humanistes.
La Fondation Charles de Gaulle, la Fondation pour Mémoire de la Déportation, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la Fondation de la Résistance rappellent à tous les Français que voter est un droit, un devoir civique et une liberté fondamentale.
Dimanche 24 avril, nous devrons choisir entre deux modèles de société opposés : l’un garantit la préservation de nos valeurs républicaines et démocratiques, et de l’engagement européen de la France issu de la Seconde Guerre mondiale, quand l’autre les remet en question.
Ce second tour de l’élection coïncide avec la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation [et avec la Journée nationale de commémoration du génocide arménien]. Nous savons que le repli nationaliste, la prolifération des discours de haine et les atteintes aux droits de l’Homme caractérisent les régimes autoritaires et peuvent mener aux pires persécutions.
Au moment où le destin de notre pays est en jeu, dans un contexte plus incertain encore qu’en 2017 avec le retour de la guerre sur le sol européen, nous nous souvenons des leçons du passé et appelons à une mobilisation forte pour faire un choix clair en faveur des valeurs républicaines et démocratiques.
Elle est soutenue par le Conseil départemental, la Direction des Services départementaux de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, Est-ensemble et Seine-Saint-Denis Tourisme.
Chaque projection se prolonge par un débat avec des intervenants historiens, passeurs de mémoire, responsables d’associations, du monde du cinéma, etc. La billetterie des séances scolaires est prise en charge par l’association des Amis de Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis.
Louis Gravouil, résistant, arrêté le 03 août 1942 à Saint-Nazaire par la SPAC, déporté à Buchenwald le 12 mai 1944, était un passeur de mémoire infatigable, qui avait continué à témoigner de son histoire et de celle de ses compagnons, jusqu’à l’âge de 95 ans, notamment auprès des jeunes, afin que ce qu’il avait vécu ne se reproduise jamais.
Nos pensées vont aujourd’hui à sa famille, à ses proches, mais aussi à tous ceux qui l’ont connu et qui ont eu la chance de l’entendre témoigner.
Voici le texte écrit et lu par Philippe Deguiral pour lui rendre hommage.
Vous pouvez lire la biographie de Louis Gravouil, écrite pour notre Mémorial des déportés de Loire-Inférieure, ici.
Le CNRD est plus que jamais nécessaire pour aider les enseignants à faire réfléchir les élèves des collèges et lycées, et, à défaut d’une formation spécifique, pour les outiller dans leurs souhaits de faire croître la conscience citoyenne des jeunes qui leur sont confiés.
L’une des richesses du Concours national de la Résistance et de la Déportation est de permettre aux élèves qui s’y préparent
d’étudier et d’approfondir certains aspects de l’histoire de la Résistance et de la Déportation qui, faute de temps, ne pourraient l’être dans le cadre strict des programmes scolaires.
Le paradoxe est qu’en dépit de cet effort volontaire et supplémentaire demandé aux candidats et aux enseignants, il demeure le concours annuel facultatif le plus fréquenté de l’Éducation nationale.
Depuis 2011, le Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société (C.R.P.M.S) de l’Université de Paris-Diderot, l’Université de Lille, et l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation - DT 59 organisent des Journées d’Études et de Recherches sur le thème « Déportations en héritage ». En 2022, les journées d’Études et de Recherches se dérouleront en visioconférences.
Comme chaque année notre association est partenaire du festival de la Résistance au cinéma de l'association des Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis.
Comme il y 2 ans, Saint-Paul a décidé, en collaboration avec l’AFMD (Association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation) d’associer mémoire et présent. Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Paul abrita l’un des trois camps de rétention du Limousin, où furent retenus jusqu’à 900 personnes jugées «indésirables» par le gouvernement de Vichy.
Les témoins disparaissant, il est important de sauvegarder la mémoire et surtout de la mettre en miroir avec le présent : l’histoire offre en effet un immense champ de réflexion pour décortiquer les mécanismes créant des «indésirables», que ce soit ceux d’hier ou ceux d’aujourd’hui.
Aujourd'hui 25 mai 2021, Louis Gravouil a 100 ans. C'est donc tout naturellement que nous avons souhaité rappeler son engagement, et sa déportation à Buchenwald-Dora, Schönebeck et Rottleberode, puis son retour en France en mai 1945. Nous lui adressons nos meilleurs vœux d'anniversaire !
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Bertrand Herz, déporté, président honoraire du comité international de Buchenwald-Dora et Commandos, et infatigable passeur de mémoire.
Bertrand Herz était venu à plusieurs reprises en Loire-Atlantique, pour apporter son témoignage et son aide dans les projets de transmission de la mémoire. Ainsi, au collège Cacault à Clisson, accompagné d'Emile Torner, il avait rencontré tous les élèves de Troisième, qui étaient restés captivés par son témoignage pendant près de trois heures. Il était revenu quelques années plus tard à l’occasion de l’exposition des dessins de Thomas Geve, organisée à l’Hôtel de Région. En 2010, Bertrand Herz avait accompagné les élèves du lycée Clemenceau lors du voyage d’étude organisé avec l’AFMD à Buchenwald. Les textes écrits par ces élèves montrent à quel point Bertrand Herz savait transmettre la mémoire : près de 10 ans plus tard, certains de ces élèves avaient tenu à rappeler la force de son témoignage, en enregistrant leurs textes à l’occasion des 75 ans de la libération des camps. Aujourd'hui nous avons souhaité accompagner ces textes du Largo de Haendel, car Bertrand Herz avait été très ému de nous raconter qu'il l'avait chanté dans les latrines du Petit Camp de Buchenwald.
L'écrivain Eric Pessan, qui avait guidé les élèves dans leur écriture lors de ce voyage à Buchenwald, a écrit un texte en souvenir de ce moment extraordinaire, qui rappelle "l’extraordinaire force de la culture" et que "face à l’aberrante norme du système concentrationnaire, il fallait préserver la civilisation" :
Jules Busson est décédé en septembre 1981. En janvier 1997 un de ses camarades, ancien déporté lui aussi, est décédé à son tour : toutes ces années il avait conservé dans son portefeuille, bien à l’abri de l’oubli, des coupures de presses évoquant la mort de Jules. Jules Busson c’est l’amitié fraternelle, celle issue des camps, celle des combats pour la liberté qui court jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pour ce 8 mai 2021 nous avons choisi de lui donner la parole et de partager quelques extraits de son témoignage où il raconte son retour en France, le 29 avril 1945, et les journées du 1er mai et du 08 mai 1945.
Le 25 avril 2021, à l'occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a annoncé le thème de la session 2021-2022 du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD):
La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich.
Depuis lundi 26 avril, l'outil mémorial des déportés de Loire-Inférieure est mis à la disposition du public aux archives de Saint-Nazaire.
Cet outil donne accès à plus de 1800 fiches biographiques et permet d'effectuer des recherches sur la déportation en Loire-Inférieure, selon différents critères (recherche nominative, par camps, par date d'arrestation ou de déportation...).
C'est un travail de près de quatre années dont nous sommes fiers et que nous poursuivons !
Aux Oscars en 2021, "Colette" du réalisateur Anthony Giacchino a reçu le prix du meilleur court métrage documentaire.
Avec ce film, la résistance européenne contre le national-socialisme est honorée. Ce film parle aussi de l’importance d’accepter les faits et la vérité. Colette le dit elle-même, elle n'a jamais voulu aller en Allemagne après la guerre. Elle dit: "Si je mets un pied là-bas, je ne serai plus jamais la même Colette à 93 ans accepte enfin son passé. Ainsi peu importe ce que vous essayez de supprimer, vous ne pouvez jamais échapper, à votre propre passé ou celui de votre pays
Cet Oscar, issu d'une culture cinématographique américaine crée un coup de projecteur sur le camp nazi Mittelbau--Dora en Allemagne et sur le musée de la Coupole à St Omer nous ne pouvons donc que nous en réjouir . Ces lieux ne seront pas oubliées
A l'occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, la DT44 vous invite à lire l'article paru dans Presse-Océan (lien) ainsi que le texte rédigé par la DT (lien).
Vous pouvez aussi voir ici une version du Chant des Marais (lien) que nous avons enregistrée.
Depuis plusieurs années, la DT44 de l'AFMD fait des recherches qui ont abouti à la constitution d'un mémorial virtuel de tou.tes les déporté.es du département de Loire-Atlantique. Pour chacun.e d'entre eux et elles, nous avons rédigé une notice biographique. Nous publions sur le site de l'AFMD, de manière régulière, les biographies de ces déporté.es, afin de faire connaître leur histoire. Ces notices doivent être considérées comme un document provisoire, fondé sur les archives et les témoignages connus de nous à ce jour. Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : afmd44@free.fr
En 1940 André Clément et Maurice Barlier animent le réseau Nemrod d’Estienne D’Orves. C’est depuis le domicile de Paule et André Clément que : « le commandant, avec ses compagnons Maurice Barlier et Jan Doornik, établit la première liaison radio (en morse) de la France occupée avec Londres ». Le réseau est démantelé en janvier 1941. A Chantenay (44), Paule et André Clément accueillent le commandant à leur domicile. Ils se préparent à embarquer pour l’Angleterre. Honoré d’Estienne d’Orves est trahi par son opérateur radio. Ils sont arrêtés dans la nuit du 21 au 22 janvier 1941 ainsi que la mère de M. Clément.
Ce message a été rédigé conjointement par La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
Depuis octobre 2020, l'Exposition " Destins brisés" rend hommage aux familles juives déportées à partir de la Mayenne.
Nous espérons que cette exposition sera à nouveau visible, dans les mois à venir, au Mémorial des Déportés de la Mayenne.
Présentation de l'exposition Destins brisés Par Justine Montauban Publié le 11 Oct 20 à 9:49
https://actu.fr/pays-de-la-loire/mayenne_53147/mayenne-le-memorial-rend-hommage-aux-juifs-arretes-et-deportes-a-partir-de-la-mayenne_36647834.html
Depuis plusieurs années, la DT44 de l'AFMD fait des recherches qui ont abouti à la constitution d'un mémorial virtuel de tou.tes les déporté.es du département de Loire-Atlantique. Pour chacun.e d'entre eux et elles, nous avons rédigé une notice biographique. Nous publions sur le site de l'AFMD, de manière régulière, les biographies de ces déporté.es, afin de faire connaître leur histoire. Ces notices doivent être considérées comme un document provisoire, fondé sur les archives et les témoignages connus de nous à ce jour. Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : afmd44@free.fr .
Pour la journée du 8 mars 2021, nous avons souhaité mettre une femme en avant : Denise Ginollin, et rappeler ainsi son engagement sans faille en politique, en résistance jusqu’au jour de sa déportation, mais aussi à son retour des camps où elle a poursuivi ses combats à l’Assemblée Nationale pour améliorer la vie de tou.tes. A travers elle, nous honorons aussi la mémoire de bien d'autres femmes résistantes déportées.
C'est le fils d'immigrants russes juifs. Son père, Joseph Ginsburg, est né à Constantinople (Turquie) , s mére Brucha Goda Besman estnée à Théodosie (Crimée)Joseph et Olga débarquent le 25 mars 1921 à Marseille puis s'installent à Paris. Ils ont en 1922 un premier fils, Marcel,mort à seize mois puis en 1926, une fille, Jacqueline ; enfin, en 1928, les jumeaux, Liliane et Lucien. Joseph et Lucien et Liliane deviennent français le 19 juin 1932
Bien avant le début de la seconde guerre mondiale la France contrôle et surveille les populations itinérantes (loi du 16 juillet 1912). Le législateur a créé une catégorie de personnes de seconde zone qui doivent présenter à chacun de leurs déplacements, qui un récépissé pour les marchands ambulants, qui un carnet de forain, ou encore le carnet anthropométrique réservé aux nomades. La guerre va renforcer la méfiance des autorités françaises et celle de la population à l’égard de ces populations regroupées sous le vocable « nomades ». En novembre 1939 un nouveau décret-loi du gouvernement renforce le pouvoir de répression des préfets envers cette population et les étrangers pour la seule raison que ces populations pourraient porter atteinte à la sécurité. Le décret-loi du 6 avril 1940 les met au ban de la société.
Deux mille vingt fût une année difficile pour toutes et tous. La crise sanitaire a mit en avant l’impréparation politique chronique et la réduction drastique des moyens alloués à la santé. A cette pandémie mondiale s’ajoute une montée de l’intransigeance , de la violence , de la haine , du racisme, de l’antisémitisme, et du rejet de la République et de ses valeurs humaines.
Loire-Atlantique. L’histoire de la Déportation : une transmission indispensable...
Les Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD44) ont pour objectif de mettre à la disposition de tous l’histoire et le parcours des 1 850 déportés de Loire-Atlantique recensés à ce jour. Le 27 janvier a lieu la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et des génocides, et de la prévention des crimes contre l’humanité. Cette date correspond à la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, par les troupes alliées soviétiques, en 1945.
Depuis plusieurs années, l’AFMD 44 (les Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation – département de Loire-Atlantique) fait des recherches et constitue un mémorial de tous les déportés du département. Il s’agit de retracer leurs vies, leurs parcours, de rappeler leurs noms et qui ils étaient.
Le monde connait encore et toujours des conflits sanglants. Des nations, des peuples, des individus connaissent encore l'oppression.
L indépendance de certains états, les souverainetés nationales sont bafouées par de puissants groupes économiques, financiers ou d'autres états. Des groupements d inspiration nazie tentent de pervertir une jeunesse désabusée, sacrifiée, pessimiste sur son avenir.. Le racisme empoisonne bien des consciences . Notre combat n est pas terminé, notre volonté n est pas épuisée
Puisant dans la fidélité au passé nos raisons d'agir sur le présent, nous continuons à préparer avec espoir l'avenir de Liberté, de justice et de paix qui fut le dernier messages de tant de morts et qui est l aspiration profonde des générations à venir.
Aujourd"hui,"Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah et de la prévention des crimes contre l'humanité", nous nous receuillerons, nous commémorerons Demain nous poursuivrons notre chemin de Sisyphe pour que "les enfants sachent qui vous étiez".
Le fanatisme et l’obscurantisme le plus odieux ont de nouveau frappé. L’assassinat d’un professeur d’histoire est un acte d’autant plus lâche et lourd de sens qu’il porte atteinte à ce qu’il y a de plus sacré pour notre pays: l’éveil du sens critique et de la liberté de penser de notre jeunesse.
Nous devons affirmer et porter les principes qui fondent notre démocratie républicaine, les droits et obligations qui nous protègent individuellement et collectivement, les lois qui nous permettent de vivre ensemble et de faire société. La raison, plus que jamais, doit s’opposer à l’obscurantisme.
Le conseil économique, social et environnemental (CESE) et la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) souhaitent sensibiliser à l'histoire des déportations et de l'internement politique sur la période 1940-1945.
C'est donc dans le cadre de ce partenariat que le CESE accueille l'exposition sur "LE RETOUR à LA LIBERTE DES DEPORTEES ET DEPORTES".
A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, le Mémorial des Déportés de la Mayenne sera ouvert le samedi 19 et le dimanche 20 septembre 2020 de 14h à 18h.
tarif unique 3€/personne ; gratuit pour les moins de 12 ans
Au programme :
Visites guidées à la demande, proposées par l'association / DT 53 ou visites en autonomie
Projection vidéo de témoignages de Déportés de la Mayenne (à la demande ; durée : 35 minutes).
Clôture de l'exposition temporaire "Imaginer pour résister"
Le dimanche 20 septembre à 15h : intervention exceptionnelle autour de Jean Moulin, artiste, préfet et résistant par Christine LEVISSE TOUZE, Historienne, docteur ès lettres,Conservateur général honoraire du Patrimoine de la Ville de Paris, Directeur de recherche associé à Sorbonne-universités, Présidente du Conseil scientifique du Musée de l’Ordre de la Libération
Dans le cadre de sa programmation "Imaginer pour résister", la DT 53 et le Mémorial des Déportés de la Mayenne proposent la projection du film documentaire "Festins imaginaires" d'Anne GEORGET, autour des recettes de cuisine rédigées au coeur du monde concentrationnaire. Elle sera suivie d’une rencontre avec Patrick SIMON LETERTRE, petit-fils de Marcel LETERTRE, résistant déporté ayant rédigé des recettes de cuisine pendant sa déportation.
La délégation de Loire-Atlantique des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation est en deuil.
Nous avons la tristesse de vous annoncer que Thomas Ginsburger-Vogel, notre ami et président, est décédé le vendredi 31 juillet 2020, à l’âge de 83 ans.
Thomas a constamment fait vivre la mémoire de la Déportation, partout, et de façon intelligente, humaine, et rigoureuse. Tous ceux qui l’ont connu et qui ont travaillé avec lui dans l’association ont apprécié également sa modestie et sa pudeur. Il était toujours disponible, toujours en action, témoin et acteur de son époque. Investi dans la réalisation du Mémorial Virtuel de la Déportation de Loire-Inférieure, Thomas a œuvré jusqu’au bout à l’écriture des biographies des déporté.e.s,
afin qu’aucun.e. ne soit oublié.e. Il nous fait confiance pour poursuivre et pérenniser sans lui les projets engagés à ses côtés.
Nous ressentons une profonde tristesse. Il va beaucoup nous manquer.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches.
Les obsèques auront lieu dans l’intimité.
La DT 44 organisera un hommage à la fin du mois d'août.
L’histoire retiendra l’ambiance si particulière des cérémonies pour le 75e anniversaire de la libération des camps de concentration et d’extermination nazis. Depuis la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d’avril est une journée de célébration nationale en hommage aux victimes de la déportation. La cérémonie s’est donc déroulée ce dimanche devant la stèle dédiée aux martyrs de la Résistance.
Il y a soixante quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l'univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l'agonie.
Le Collège Jean Macé de MULHOUSE avec 60 éleves, se sont mis sur deux livres consacrés à Laure DIEBOLD-MUTSCHLER, secrétaire particulière de Jean Moulin. L'auteur, Anne-Marie Wimmer va rencontrer les classes en Avril 2020. Le professeur Robert Steegmann, président du Conseil scientifique du Centre Européen du Résistant Déporté/STRUTHOF viendra leur parler du travail de l'historien, le 17 mars 2020. "Comment vérifier et croiser les sources, comment exercer sa vigilance face au négationnisme et aux "fakenews", des méthodes et des connaissances que chacun se doit d'utiliser, tant à l'écrit qu'à l'oral.
Dans le cadre de la commémoration des rafles de 1943, plus de 400 jeunes lorrains participeront au parcours mémoriel organisé dans la cité ducale le jeudi 5 mars 2020.
L'AFMD 77 et la ville de Montereau proposent une semaine dédiée au 75e anniversaire de la libération des camps autour de trois événements: une exposition, deux témoignages et une pièce de théâtre. Nul doute que cela aura un échos dans cette ville où la mémoire compte (l'an dernier, trois établissements scolaires étaient primés au concours de la résistance et de la déportation).
Les Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation (DT44) organisent une soirée ouverte à tous, pour commémorer la fin des camps nazis il y a désormais 75 ans.
La soirée débute à 19 h avec la projection du documentaire de Natacha Giler « Le convoi des 31000 », en présence de la réalisatrice.
Cette projection sera suivie d’un échange avec la salle. Après un buffet froid sur place, Emilie Volz et Killian Bouillard, Eric Simon et Eliane Hervé présentent un spectacle de chants, de musiques et de poésies : Chants et poèmes de résistance, de mémoire et d’espoir.
Vendredi 27 mars 2020, salle Bonnaire, Nantes. Entrée libre.
"Sur les traces de Martin Winterberger" l'unique évasion réussie au KL NATZXEILER STRUTHOF.
27 élèves du collège de Saint-Amarin préparent un travail collectif, interdisciplinaire qui sera présenté fin mars au Concours National de la Résistance et de la Déportation. Une résistance particulière dès 1940 en Alsace annexée depuis le 22 juin 1940.
Sous l’égide du Musée de la Résistance nationale à Champigny sur Marne, avec le soutien du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Seine-Saint-Denis, les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de Seine-Saint-Denis, le Musée de l’Histoire vivante de Montreuil, Cinémas 93 et en partenariat avec les salles de cinéma de Bagnolet, Blanc Mesnil, Bobigny, Bondy, La Courneuve, Montreuil, Noisy le Grand,Noisy le Sec-Romainville et Saint Ouen ,
L’association des Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis organise du 24 février au 8 mars 2020 le 15éme festival "La Résistance au cinéma"
En 2020, notre Semaine fête ses 10 ans ! Pendant toutes ces années, nous avons pris la parole pour continuer à transmettre la mémoire de la Résistance et de la Déportation avec les valeurs qu’elles portent de lutte contre les idéologies d’exclusion que furent, que sont encore hélas, le nazisme et le fascisme. Nous nous sommes attachés à proposer des thématiques liant l’actualité avec le passé afin de donner du sens à chacune de nos actions pour tenter d’engager à leur tour les jeunes générations. Aujourd’hui, cette capacité à s’exprimer par une parole responsable, pour quelque finalité que ce soit, est devenue presque rare : les milliers d’échanges aussi brefs qu’inutiles ou dangereux sont le plus souvent sans fondement pour le devenir de nos sociétés. Par contre, la résurgence du racisme, la libération des propos d’exclusion doivent nous alerter sur l’indifférence, le repli sur soi, l’individualisme et la passivité. Nous ne devons pas rester indifférents face à ces dérives. Ce sont des enjeux déterminants pour notre avenir qui sont posés là, et qui nous ont conduits à choisir comme thématique « Oser prendre la parole pour un engagement citoyen ».
Après une période de fermeture au public individuel, le Mémorial ouvre de nouveau ses portes à partir du 1er février, du mardi au samedi et le premier dimanche du mois de 14h à 18h. Il sera ouvert à la visite, le dimanche 2 février de 14h à 18h.
Nous vous invitons à participer à notre prochaine assemblée départementale annuelle qui aura lieu le
Samedi 15 février 2020 à partir de 14 h 30
salle 101 à la Maison de la Vie Associative de Reims
7 rue Eugène Wiet
Marcel LE ROY est né le 26 octobre 1919 à Niort-la-Fontaine en Mayenne. En 1940 et à tout juste 21 ans, Marcel LE ROY tente à plusieurs reprises de rejoindre l’Angleterre, sans succès. Il s’engage dans la Résistance en tant qu’opérateur-radio dans le réseau Johnny et devient membre de la France libre. Arrêté une première fois le 16 février 1942, il réussit à s’évader à deux reprises. Dénoncé, il est de nouveau arrêté le 19 février 1942 à Quimper. Emprisonné à Angers, Fresnes et au fort de Romainville, il est déporté dans le camp de concentration du Struthof-Natzweiler en juillet 1943. Pendant presque deux ans, il subit le sadisme et la barbarie des bourreaux nazis. Profondément meurtri, il est libéré par les Américains, le 30 avril 1945 à Allach (kommando du camp de Dachau).
C'est à la Citadelle de Besançon que le Président d'Honneur de l'Amicale française des Déportés du KL Natzweiler-Struthof, Pierre ROLINET, a été promut Commandeur. Une cérémonie très chaleureuse et émouvante où l'inlassable engagement de Pierre a été salué par chacun.
La Conférence est présentée en collaboration avec le Musée de la Résistance de Chateaubriant en prolongement de l'exposition sur le thème du CNRD 2019.
Lieu: Salle Jeanne d’Arc, 2 quai du Lénigo, Le Croisic, a 18 heures.
14 Novembre à 18 heures.
C'est avec beaucoup de tristesse et d'émotion que nous avons appris la disparition de notre amie Yvette Lundy, ancienne Résistante et Déportée, décédée samedi à Épernay à l'âge de 103 ans et demi.
La BBC radio propose une émission d'Histoire en interviewant des témoins, intitulée Witness History. La réalisatrice de cette émission a sollicité l'AFMD 75 qui lui a proposé d'interviewer Maurice Cling, déporté, anglophone, accueilli à son retour de déportation à l'hôtel Lutetia et Christiane Umido, enfant de déportés, venue en juin 1945 au Lutetia retrouver son père survivant du camp d'Oranienburg-Sachsenhausen. Cette émission a été proposée plusieurs fois pendant le journée du 29 octobre 2019.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et la Fondation pour la Mémoire de la Déportation s’associent pour promouvoir le respect des droits fondamentaux et des libertés
Le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Patrick Bernasconi, et Serge Wolikow, Président de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ont signé un partenariat « Mémoire et vigilance ».
En partenariat avec la l'association "Homogène LGBTI " de la Sarthe la DT de la Sarthe organise une conférence le vendredi 11 octobre à 18 heures à la librairie Thuard. Par Arnaud Bouligny ( cf affiche) . En amont de la conférence une exposition soutenue par la DILCRAH, le GAGL 45 et l'ONAC VG est visible à la librairie
« Le 21 juillet 1969 à 3h52 heure de paris l’américain Neil Armstrong sort de l’engin qui l’a déposé quelques heures plus tôt sur la « mer de la tranquillité ». A 3 h 56 il pose son pied gauche sur le sol de la lune. Le monde entier (sauf la Chine) a assisté en direct à l’événement et à Huntsville, aux Etats-Unis d’Amérique, le responsable de cette réussite est porté en triomphe au son des cloches et au milieu des feux d’artifice. » (* Un criminel de guerre Héros de l’espace, conférence d’André Rogerie.)
Dimanche 7 juillet 2019 pour le 75e anniversaire de l’assassinat de Georges Mandel en forêt de Fontainebleau, un hommage était rendu à ce grand serviteur de la France, opposant à Hitler de la première heure, devant le monument inauguré le 7 juillet 1946. Une délégation de l'AFMD-DT77 était présente avec son porte-drapeau. Une gerbe a été déposée par Maryvonne Braunschweig, présidente de la DT, et Jean Lafaurie, résistant-déporté.
Le 20 juin 2019 à 14h à l’Auditorium de Paris, notre partenaire Ciné-Histoire invite Emmanuelle Polack à présenter son livre "Le marché de l'art sous l'Occupation", à découvrir le documentaire de Virginie Linhart "21 rue de la Boétie" et à échanger avec Anne Sinclair, petite-fille de Paul Rosenberg, marchand d'art.
Entrée libre mais inscription obligatoire : cinehistoire2@gmail.com
Aulus-les-Bains un village entouré de hautes montagnes, ayant perdu le lustre de la station thermale du 19ème se trouve impliqué dans l'histoire de l'extermination raciale du régime nazi du jour au lendemain. Cette histoire est tragique par la déportation jusqu'à Auschwitz d'assignés raflés mais aussi porteuse d'espoir par la solidarité entre de nombreux villageois, les passeurs et les assignés eux-mêmes.
65ème Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation : La société civile par toutes ses composantes doit être au premier rang de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme
2 juin 2019 : 74e anniversaire de la mort du Père Jacques en 1945. La ville rend hommage à ses trois Avonnais résistants-déportés ayant protégé des enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale, morts en déportation et reconnus justes parmi les nations: le Père Jacques, carme, directeur du Petit Collège; Paul Mathéry, secrétaire de mairie; Rémy Dumoncel, maire. Une partie de l'histoire a été racontée par Louis Malle dans son film autobiographique "Au revoir les enfants": l'arrestation de trois enfants juifs cachés dans le collège des carmes d'Avon et du directeur du collège.
L'AFMD 09 organise à Massat une conférence- débat associée à la projection d'un film "Pour construire les remparts contre le racisme et l'antisémitisme".
En Ariége, pendant la Seconde Guerre mondiale, une centaine d'enfants, âgés de 5 à 16 ans, furent les victimes de l'administration de Pétain. Le château de La Hille à Montégut-Plantaurel fut le lieu d'internement jusqu’à fin 1942.
Dimanche 17 mars 2019,le Comité local d'Orly (94) de l'AFMD a rendu hommage aux 38 déportés passés par le Château de Grignon.
Le dévoilement d’une plaque commémorative devant le château a été suivi d’une cérémonie à laquelle ont participé des collégiens et lycéens d’Orly puis la piéce de théatre " Résister c’est exister" a été présentée au centre culturel.
"Demeure l'absent" de Séverine Pirovano, adhérente de l'AFMD (DT44) Une jeune femme se promène un jour dans Paris et son attention est attirée par une plaque à côté d'une porte: "Fondation pour la Mémoire de la Déportation". Elle ose entrer, elle ignorait l'existence de cette fondation et sa rencontre avec le documentaliste qui la reçoit va lui fournir les clés pour la recherche des traces d'un grand-oncle résistant, arrêté lors d'une rafle à Annecy en 1944, déporté à Dachau, puis à Buchenwald, mort au camp d'Ohrdruf.
Voyage de mémoire 2019
Samedi 18 MAI
Cette année, nous nous rendrons dans le Pas de Calais, au Cap Gris Nez pour visiter le matin le Musée du Mur de l'Atlantique.
Nous prendrons le repas à proximité et l'après-midi, visite guidée du blockhaus d'Eperlecques d'où partaient les V1 et V2 vers l’Angleterre.
Notre intérêt se portera sur ces constructions colossales qui devaient permettre aux nazis d'empêcher tout débarquement des alliés anglo-américains et aussi de maintenir leur asservissement sur les pays qu'ils occupaient.
Nous proposons ce voyage en autocar au prix de 70 euros pour les adhérents et 80 euros pour les non adhérents.
Ce prix comprend le voyage, les visites et le repas.
Départ de Reims, du parking René Tys, à 6h 30. Retour vers 20 h
Une journée d'ateliers et d'une projection débat a été organisée au Collège Anne Frank de Morières les Avignon par l'AFMD 84, en partenariat avec le Camps des Milles, le mardi 5 mars 2019.
Dans un contexte où se multiplient les actes racistes ou xénophobes, sexistes ou homophobes, la communauté nationale doit préserver son unité face à toutes les tentatives de désignation de bouc émissaire et d’appel à la haine.
Chaque citoyen doit se sentir visé quand un être humain est victime d’une volonté de discrimination ou d’exclusion pour ce qu’il est, au nom d’idées contre lesquelles nous devons tous et toujours nous mobiliser et lutter.
C’est pourquoi Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) a décidé de soutenir le rassemblement républicain à Paris mardi à 19h à Paris et dans toutes les villes ou des rassemblements de cette nature seront organisés.
Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) invite également chaque citoyen a être présents lors des commémorations officielles :
Dernier dimanche d'avril, 8 Mai, 27 Mai, 18 Juin, 16 juillet, 27 Janvier
- qui sont autant de dates pour rappeler aux nostalgiques du fascisme et du nazisme que " la République est et restera unie dans la liberté, l'égalité, la fraternité "
La mairie de Soyaux accueillera l’exposition "Femmes Charentaises déportées à Ravensbrück", réalisée par la DT16, du 1er mars à fin avril. Une rencontre avec les enseignants de primaire, collèges et lycées de Soyaux sera également organisée afin de faciliter la mise en place des ateliers "petits chercheurs en Histoire" par la DT16.
Vanina Brière, chercheure en Histoire et auteure en littérature jeunesse et Arnaud Boulligny, , chercheur en Histoire spécialiste des répressions nazies, seront en Charente du 11 au 14 février, où ils interviendront auprès de scolaires dans le cadre de la préparation au Concours national de la Résistance. Parallèlement, ils seront les invités d’un dîner-débat jeudi 14 février.
Samedi 9 février, l'AFMD 09 finalise avec l'association Mémoire et Histoire Vivante d'Aulus-les-bains, le projet de créer un musée local sur l'histoire de l'assignation à résidence de juifs classés éléments indésirables par le gouvernement de Vichy et sur l'histoire des passeurs et résistants dans la vallée. Les membres de MHVA votent ce samedi le projet.
Et voici Tomas, dit Tomi, gaucher contrariant, tête de mule, impertinent comme dix, débrouillard comme vingt, saisi en 1944 par la déportation dans l’insouciance débridée de son âge – 14 ans. Ce Tom Sawyer juif et hongrois se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille.
Comme il y 2 ans, Saint-Paul a décidé, en collaboration avec l’AFMD (Association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation) d’associer mémoire et présent. Durant la Seconde Guerre mondiale, notre commune abrita l’un des trois camps de rétention du Limousin, où furent retenus jusqu’à 900 personnes jugées «indésirables» par le gouvernement de Vichy. Les témoins disparaissant, il est important de sauvegarder la mémoire et surtout de la mettre en miroir avec le présent : l’histoire offre en effet un immense champ de réflexion pour décortiquer les mécanismes créant des «indésirables», que ce soit ceux d’hier ou ceux d’aujourd’hui.